Le sport au féminin – La face cachée mise en lumière



Devant l’écran, je regarde une des nombreuses défaites du Canadiens de Montréal sur RDS. Je vois alors cette publicité sur les femmes et le
sport. Que se passe-t-il ? Depuis quand on s’intéresse au sport féminin? Hé bien, on ne s’y intéresse pas tant que ça selon la publicité des
producteurs laitiers du Canada.

Un entretien avec l’organisme m’a permis d’en apprendre davantage.

Pourquoi une telle campagne?

« Nous savons que l’activité sportive joue un rôle crucial dans un mode de vie
sain et qu’elle contribue au bien-être physique et mental de ceux qui s’y
adonnent. Cependant, nous avons été estomaqués en prenant connaissance
des résultats de recherches révélant que les femmes sont largement sous-représentées dans le sport et que les sports féminins (tous sports confondus)
reçoivent trop souvent moins de visibilité médiatique.

  • Seulement 4 % des filles canadiennes atteignent le niveau recommandé
    d’activité physique par jour.
  •  Seulement 70 % des filles s’adonnent à une activité sportive régulière contre
    81 % des garçons, et ce pourcentage tombe à 19 % pour les femmes.
  • Les sports masculins reçoivent 99,6 % des montants consacrés aux
    commandites sportives.
  • En dépit du talent extraordinaire des athlètes féminines d’élite, la notoriété
    médiatique et la rémunération dans le sport féminin sont inférieures de
    beaucoup à celles du sport masculin.
  •  Les femmes ne reçoivent que de deux à quatre pour cent de la couverture
    médiatique, alors qu’elles représentent 40 % des athlètes, tous sports
    confondus (données américaines).

Pourtant, les athlètes et les équipes canadiennes ont connu un succès inégalé sur la scène mondiale ces dernières années. En tant que leaders des collectivités locales canadiennes, les producteurs laitiers sont unis pour créer un mouvement social favorisant la promotion du sport féminin. Nous croyons que le sport féminin a un potentiel de croissance incroyable et nous
voulons contribuer à son avancement. Voilà pourquoi nous avons lancé
l’initiative Nourrir la passion du sport féminin.

Le programme ne n’adresse qu’au sport d’élite?

R. Non, bien au contraire. Ce mouvement a pour but de soutenir les femmes et
les filles de tous les milieux et de tous les niveaux à se réaliser grâce au sport.
Nous voulons qu’encore plus de femmes puissent savourer les bienfaits du sport, et nous voulons encore plus de buts atteints et de rêves réalisés.
Nous continuons de développer un programme de commandites directes, de
promotion, de recherche et d’appui communautaire dans le but d’accroître la
popularité, la notoriété et la stabilité financière des sports féminins.

En plus d’appuyer des équipes et ligues sportives à l’échelle locale, nous avons
également établi pour des partenariats avec les organisations et athlètes
féminines ci-dessous qui nous permettent de bien comprendre les défis quotidiens auxquels les femmes et les filles sont confrontées dans la pratique du sport :

  • Canadian Women’s Hockey League (CWHL)
  • Natation Canada
  • Rugby Canada
  • ACAFS
  • Cinq athlètes (Natalie Spooner, Desiree Scott, Chantal Petitclerc, Jennifer
    Jones et Kaillie Humphries)

Nous continuons aussi d’organiser et de commanditer des cliniques de
perfectionnement sportif, des partenariats avec des diffuseurs et d’acheter et
de distribuer des billets pour les événements sportifs féminins, nous cherchons à donner aux filles des occasions d’acclamer leurs idoles – les partisans du sport féminin seront plus nombreux que jamais! Nous voulons inspirer les filles à aimer le sport et à s’y réaliser avec enthousiasme, que ce soit au niveau amateur ou élite.

Croyez-vous que si nous mettons en valeur le sport féminin, des jeunes filles
pourraient être plus portées à pratiquer un sport?

R. Nous travaillons avec l’ACAFS (Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique) dans le cadre d’initiatives de
recherche sur l’environnement du sport canadien afin de mieux faire connaître la réalité des femmes dans les sports. Une nouvelle étude canadienne qui sera publiée en mars démontre qu’il y a plusieurs obstacles à la participation sportive des femmes et des filles. Il semble justement y avoir un lien direct entre la visibilité médiatique et la participation : la couverture média (de qualité) qui souligne les compétences et les réalisations des athlètes féminines de haut niveau aide à créer des modèles de qui les filles
peuvent s’inspirer.

Un lien entre la pratique de l’activité physique et l’estime de soi?
R. Nous en reconnaissons les bienfaits et nous savons que la pratique d’une
activité sportive aide les filles à mieux réussir à l’école, à développer leur esprit
d’équipe, leur confiance et leur capacité d’atteindre leurs objectifs, ainsi qu’à
combattre le stress et la dépression. De plus, l’expérience sportive peut
contribuer à renforcer le potentiel de leadership et d’avancement des femmes.

Recommandations de lecture

En anglais
De la Grande-Bretagne : Changing the game, for girl ;

Et la vidéo inspirante : This girl can 

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On « entre en saine » à Maniwaki



Lorsque toute une communauté s’engage à effectuer des changements et met en oeuvre Le défi Pierre Lavoie, Foul’action et Entrée en saine; quand toute une communauté se mobilise, ça donne un bon coup.

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Le Programme DAFA offre des formations et soutient les animateurs, les formateurs et les gestionnaires qui œuvrent dans l’animation en loisir et en sports. Ce programme permet d’intervenir auprès de différentes clientèles et dans le cadre de plusieurs activités spécialisées. Ce programme de certification des animateurs et animatrices a été élaboré par les organisations nationales de loisir, sous la responsabilité du Conseil québécois du loisir, afin de créer un standard collectif de formation en animation qui permet de répondre aux exigences croissantes de la clientèle.