L’eau du robinet et la Concertation



 

La Journée mondiale de l’eau, dont l’objectif est d’attirer l’attention sur l’importance de l’eau et de promouvoir la gestion durable des ressources en eau douce, se célèbre le 22 mars de chaque année.

Que ce soit avec le milieu scolaire ou municipal, plusieurs organisations et organismes en développement durable travaillent déjà à faire la promotion de la consommation de l’eau du robinet pour des raisons environnementales (diminution des bouteilles à usage unique, prendre soin de notre eau potable, etc.) et d’accessibilité gratuite à l’eau. Tout ce travail va dans le même sens que les objectifs visés par la Concertation. Un partenariat a donc été établi pour travailler la promotion de la consommation de l’eau du robinet avec les partenaires du milieu associés au développement durable.

Des données chez les jeunes de l’Outaouais

Selon le Questionnaire en forme qui a sondé plus de 6 500 élèves de 77 écoles primaires et près de 13 000 élèves de 24 écoles secondaires de l’Outaouais, 72 % des jeunes ont indiqué qu’ils avaient consommé une boisson sucrée ou plus la veille du sondage. Ce constat est plus marqué chez les garçons que chez les filles (76 % comparativement à 67 %).

On a aussi interrogé les jeunes sur leur consommation de boissons énergisantes la journée précédant la passation des questionnaires. Il y a trois ans, 12 % des jeunes (14 % des garçons et 8 % des filles) avaient consommé au moins une boisson énergisante la veille du sondage.

En abordant l’enjeu des boissons sucrées et des boissons énergisantes en faisant la promotion de la consommation de l’eau du robinet, nous favorisons de meilleurs comportements à l’égard de l’environnement et de sa santé. D’une pierre deux coups.

Cela dit, de nombreux acteurs travaillent à cette vision à laquelle les jeunes s’associent de plus en plus.  Ce numéro en décrit quelques-uns.

Partenaires du Comité pour favoriser la consommation de l’eau du robinet:

Enviro Éduc-Action, Ville de Gatineau (service de l’environnement et service des loisirs, sports et développement des communautés), DSPU-CISSS de l’Outaouais, Hull en santé, Québec en forme.

Nos écoles font de la place à l’eau du robinet



Enviro Éduc-Action travaille avec les écoles sur la promotion des environnements durables.  Voici quelques-uns des projets liés à l’eau du robinet.

La Concertation est fière de compter sur ses nombreux partenaires en matière de saines habitudes de vie.

Commission des Draveurs – Centres d’éducation aux adultes
(Édifices Nouvel-Horizon et l’Escale)

En 2018-2019, l’école travaille à réduire l’utilisation de bouteilles d’eau à usage unique, notamment avec l’installation d’une fontaine d’eau pour bouteilles réutilisables. Les élèves recevront des formations sur le thème de l’eau, en lien avec ce projet, afin de démontrer que l’eau de la Ville de Gatineau est d’excellente qualité.

École Polyvalente Le Carrefour, Gatineau

En 2018, l’école polyvalente Le Carrefour installera 2 fontaines d’eau pour bouteilles d’eau réutilisables avec un compteur intégré du nombre de bouteilles à usage unique économisées. Le principe est simple: encourager les élèves à apporter leur bouteille d’eau réutilisable et valoriser la consommation de l’eau de la Ville de Gatineau.

École Polyvalente Nicolas-Gatineau, Gatineau

Elle a installé plusieurs fontaines d’eau pour bouteilles réutilisables avec compteur intégré du nombre de bouteilles d’eau à usage unique économisées.

Commission scolaire des Portages de l’Outaouais.
École Grande-Rivière

Depuis 2017, l’école secondaire a aussi transformé une classe en serre intérieure où légumes et fines herbes y poussent, entretenus par le comité vert très dynamique de l’école! Grâce aux profits engendrés par la vente de petites pousses, l’école a procédé à l’installation de quatre fontaines d’eau pour remplissage de bouteilles avec un compteur intégré du nombre de bouteilles d’eau à usage unique économisé. Grâce à tous ces efforts, l’école secondaire Grande-Rivière est la toute première école de la région se mériter la certification Arbre d’argent du programme Écoles Écocitoyennes. Bravo!

École secondaire Mont-Bleu, Gatineau

Les élèves du comité Mont-Bleu Environnement ont organisé une dégustation d’eau lors de laquelle les élèves et enseignants de l’école étaient invités à goûter, à l’aveugle, différentes sortes d’eau embouteillée de même que l’eau de la Ville de Gatineau… Et c’est l’eau de la ville qui a été choisie comme étant la meilleure! Alors profitez du tout nouveau kiosque d’Enviro Éduc-Action pour faire le test dans votre école.

 

 

Gatineau, de l’eau de nos rivières à celle du robinet



La Ville de Gatineau puise son eau dans la rivière des Outaouais pour les usines de traitement d’Aylmer, Hull et Gatineau et dans la rivière du Lièvre pour l’usine de Buckingham.

Afin de conserver un contrôle de la qualité de l’eau, des techniciens de laboratoire prélèvent hebdomadairement plus d’une centaine d’échantillons bactériologiques sur l’ensemble du réseau de distribution. L’analyse de ces échantillons est réalisée au laboratoire de la Ville de Gatineau et les résultats sont acheminés au ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques.

En tout temps, les techniciens de laboratoire exercent un suivi rigoureux de la qualité de l’eau sur l’ensemble du réseau grâce aux multiples analyses.

Ainsi, l’eau potable de Gatineau est d’excellente qualité. Notre adhésion au Programme d’excellence en eau potable fait en sorte que nos standards sont plus exigeants que les normes provinciales exigées par le Règlement sur la qualité de l’eau potable.

Qu’est-ce que le PEXEP?

C’est un programme auquel les stations de traitement de l’eau potable adhèrent sur une base volontaire qui offre différents outils permettant l’optimisation des traitements afin de produire une eau de qualité supérieure.

L’objectif du Programme d’excellence en eau potable

Le Programme d’excellence en eau potable vise à assurer, en matière de traitement, une protection maximum contre toute contamination microbiologique en utilisant au maximum et en tout temps les trois barrières que sont la décantation, la filtration et la désinfection. La qualité visée dépasse celle de la réglementation québécoise et même américaine.

En 2017, c’est 26 municipalités et régies totalisant 42 stations de traitement qui participent au Programme. 4,1 millions de personnes sont  donc desservies en eau potable par des stations de traitement membre du PEXEP au Québec.

 

 

Droit devant les filles !



Il y a deux ans, nous avons publié un numéro spécial filles dans le cadre de la Journée internationale de la femme. Nous avons décidé de refaire l’exercice cette année en mettant l’accent sur les mesures mises en place depuis 2015, ainsi que sur les progrès réalisés.

Les données

Au Québec 50% des garçons et 25% des filles font plus de 6 heures d’activités physique par semaine;[1]

Selon le Questionnaire en forme qui a sondé plus de 6 500 élèves de 77 écoles primaires et près de 13 000 élèves de 24 écoles secondaire de l’Outaouais, les données sont éloquentes;

  • L’écart entre les filles et les garçons quant à l’atteinte de la recommandation (60 minutes par jour d’activités physiques) progresse entre la 5e année du primaire et le niveau secondaire. (Écart de 16 points de pourcentage en 5e année du primaire (39 % filles c. 55 % garçons) à 26 % points de pourcentage (21 % filles c. 47 % garçons).
  • On remarque une première baisse marquée lors du passage primaire-secondaire

Pourquoi les filles sont moins actives?

  • Manque de confiance en leur capacité
  • Peur du jugement des autres
  • Activités ennuyantes, pas adaptées à ce qu’elles veulent
  • Peu de soutien de la famille et des pairs
  • Préfèrent prendre leur temps pour les études
  • Sentiment d’insécurité

Des solutions existent

Le comité sur les filles et l’activité physique de la Concertation travaille activement avec tous les intervenants afin de mettre en place des activités créées pour les filles dans cet esprit.

  • Le Réseau du sport étudiant du Québec en Outaouais (RSEQ) a mis en place le projet 100% Filles, qui vise à développer le sport, l’estime de soi et le leadership chez les filles de 9 à 12 ans.
  • Le programme FillActive est maintenant déployé une douzaine d’écoles secondaires de l’Outaouais. Un partenariat en ce sens existe entre le RSEQ Outaouais, l’organisme Fillactive ainsi que la Concertation.
  • Neuf écoles de la Commission scolaire des Portages de l’Outaouais déploient le programme « Les filles qui ont du chien » initié par Eric Lafrance de l’école Euclide Lanthier.

C’est donc près d’une trentaine d’écoles primaires et secondaires de l’Outaouais, ainsi que des municipalités qui mettent la main à la pâte pour accompagner les filles dans une vie plus active, dans le plaisir.

  • L’organisme Fillactive organise son événement Célébrations le 10 mai prochain à Gatineau. Les écoles secondaires de l’Outaouais ainsi que les écoles francophones d’Ottawa prendront part à cet événement d’envergure visant à souligner la pratique de l’activité physique chez les filles.
  • La Ville de Gatineau revoit présentement ses propositions en loisirs et l’offre aux filles sera abordée dans le cadre de cette démarche.
  • Nous travaillons aussi avec tous ceux qui le désirent à sensibiliser les acteurs aux enjeux liés à l’activité physique chez les filles. Vous pouvez contacter la Concertation ou les ressources de proximité du CISSS de l’Outaouais pour des renseignements supplémentaires.

 

[1] Rapport sur la problématique des jeunes filles et la pratique de l’activité physique – Kino Québec, page 5