Priorités du comité sur le transport actif – 2017-2019



Les actions proposées s’appuient sur le Forum qui s’est tenu en septembre 2016 auquel ont participé une soixantaine d’acteurs qui ont identifié les contraintes reliées au transport actif pour la population de l’Outaouais, qu’elle réside en milieu rural ou urbain.

En se basant sur l’histoire des personnages créés lors de cet événement, le comité désire :

  • Faire connaître les solutions possibles en matière de transport actif en Outaouais par des publications sur les médias sociaux énonçant les idées et les solutions à mettre en œuvre pour soutenir les différents types d’utilisateurs (jeunes d’âge primaire, adolescents,
    travailleurs, parents, retraités)
  • Réaliser un inventaire des actions soutenant le transport actif et les
    acteurs impliqués afin de favoriser le réseautage et le travail en complémentarité et de voir les besoins non comblés
  • Collaborer avec les partenaires aux activités et campagnes
    sociétales grand public faisant la promotion du transport actif (ex :
    Mois du piéton, J’embarque, Défi sans auto, Active tes pieds, Option Vélo Outaouais,…)
  • Soutenir le travail de concertation et d’arrimage en lien avec les
    différents programmes, projets et actions destinés aux jeunes, aux
    parents et aux écoles (ex : Cycliste averti, Caravane Vélo,
    École Éco-citoyenne, À pied à vélo à l’école je suis capable,
    Trottibus, etc.)
  • Collaborer à la réalisation d’une cartographie des intersections
    défavorables au transport actif dans les territoires afin
    d’identifier, en collaboration avec les acteurs concernés, les actions
    et les projets à mettre en place.
  • Soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de plans de déplacements actifs dans les écoles et les quartiers.
  • Réaliser un événement de mobilisation des acteurs
    municipaux afin d’échanger sur les défis et les solutions pour
    faciliter le transport actif

Partenaires du comité Transport actif : MOBI-O, LSO, Ville de Gatineau, Action vélo Outaouais, Vivre en ville, MTMDET, Société canadienne du cancer, ConcertAction, DSPU-CISSS de l’Outaouais, Québec en forme

Pour de plus amples renseignements : info@saineshabitudesoutaouais.com

Vivre en ville – La voie des collectivités viables



Par ses actions, Vivre en Ville stimule l’innovation et accompagne les décideurs, les professionnels et les citoyens dans le développement de milieux de vie de qualité, prospères et favorables au bien-être de chacun, dans la recherche de l’intérêt collectif et le respect de la capacité des écosystèmes.

En Outaouais, Vivre en ville participe activement aux travaux du sous-comité sur le transport actif

Mobi-O – Champions de la mobilité durable à Gatineau et dans les environs



MOBI-O, le Centre de gestion des déplacements (CGD) de Gatineau et sa région, est un organisme sans but lucratif (OSBL) qui a pour mission de favoriser le développement, la mise en œuvre et la promotion de solutions en matière de mobilité durable. Pour réaliser sa mission, MOBI-O propose deux gammes de service complémentaire aux clientèles d’affaires, institutionnelles et citoyennes ainsi qu’à tous les autres générateurs de déplacements de son territoire .

MOBI-O est responsable de plusieurs initiatives dont : Mon école, à pied, à vélo, je suis capable!; Mois du vélo et plein d’autres

La santé au menu – Guide de l’ITHQ pour les cafétérias d’école



Une panoplie de cafétérias d’écoles!
À l’automne 2010, la Fondation de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) a sélectionné 25 cafétérias d’écoles en fonction de leur taille et de leur situation géographique.

Elle a ensuite développé  une série d’outils afin de vous accompagner dans votre processus de changement pour améliorer votre offre alimentaire. Les fiches sont divisées en quatre sections, soit nutrition, cuisine, recettes et gestion.

 

Cafétéria Louis-Joseph-Papineau – Petit projet deviendra grand



En 2008, le comité environnement de la polyvalente projetait de remplacer la vaisselle jetable par de la vaisselle lavable. Quatre ans plus tard, soit en 2012, cette initiative s’est transformée en une coopérative de solidarité implantée à même la cafétéria de l’école. En plus d’y avoir instauré un système de gestion des déchets durable et écologique, les jeunes ont également souhaité y développer un volet en saine alimentation.

Ce projet à Louis-Joseph Papineau a d’ailleurs été un des Coups de coeur en 2013 et s’est mérité un prix en 2014, lors du gala Forces AVENIR, Projet engagé.

 

Les défis

On le constate, ce projet a fait l’objet de plusieurs consultations et ajustements. Afin d’offrir un menu plus nutritif et mieux équilibré qui répond aux goûts des étudiants, il faut savoir s’organiser et s’adapter. Nadine Renaud, gérante et cuisinière à la cafétéria, explique qu’un des plus grands obstacles à ce projet, mais qui constitue également une des raisons d’être de ce dernier, est la présence des chaines de restauration rapide à proximité de la polyvalente et la concurrence est féroce. Ainsi, sur l’heure du midi, bon nombre de jeunes désertent l’école pour aller se procurer des aliments peu nutritifs… pour pas cher.

Or, le défi demeure : il faut trouver différentes stratégies pour inciter les jeunes à venir manger à la cafétéria. La vente de cartes de repas, la publicité (même si ce n’est rien d’extravagant!), les dégustations gratuites et les messages à l’interphone font partie des mesures qui ont été prises pour attirer les jeunes à la cafétéria.

Les obstacles

Offrir un menu plus sain et nutritif implique inévitablement de réduire l’utilisation d’aliments pré cuisinés et des « sachets de poudre » afin de les remplacer par des plats cuisinés sur place. Pour les employés d’un service alimentaire, cela signifie plus de temps et une logistique de préparation plus complexe. À cet égard, Mme Renaud explique qu’il faut être ouvert à trouver et à essayer différentes recettes. Elle ajoute que pour améliorer la qualité nutritive d’un plat, cela nécessite souvent qu’un minimum de changement, par exemple : modifier la méthode de cuisson, trouver un substitut au gras ou utiliser judicieusement les protéines végétales.

Les leviers qui ont mené au succès

L’aide financière a joué un rôle important, notamment celle reçue du Centre local d’emploi (CLE) qui a permis l’embauche d’un employé à temps plein en cuisine. L’engagement de la direction de l’école constitue également un facteur majeur. La direction siège sur le conseil d’administration et offre les repas gratuits aux laveurs bénévoles. La Commission scolaire quant à elle, assume les frais de réparation des gros équipements. Mme Renaud mentionne également que l’engagement de quelques parents aux campagnes de financement destinées à la coop est grandement apprécié. D’ailleurs, ces parents sont souvent ceux qui encouragent leur jeune à manger à l’école le midi. Finalement, certains enseignants font également une différence en promouvant le menu de la cafétéria en classe, directement auprès des étudiants.

Un conseil à donner?

Le meilleur conseil que Mme Renaud souhaite donner aux écoles qui veulent emboiter le pas dans cette direction est d’y aller graduellement et d’être réaliste. En ce sens, elle précise qu’un menu ne peut être revu et finalisé en quelques jours ni plaire à tout le monde. Au début, les changements doivent se faire progressivement afin de donner le temps aux jeunes de s’adapter aux nouvelles saveurs et au personnel de s’approprier les nouvelles procédures. Elle mentionne d’ailleurs l’importance d’encourager et de soutenir les employés de la cuisine en leur offrant, au besoin, des outils comme de la formation professionnelle.